Centre International de Rencontres Mathématiques - SMF - CNRS - AMU
  • Accueil
  • A propos
    • Le mot du directeur
    • Missions
    • International
    • Notre centre
    • Conseil scientifique
    • Conseil d'administration
    • Notre equipe
    • Un peu d'histoire
  • Activités scientifiques
    • Programmation scientifique >
      • Calendrier 2020
      • Calendrier 2021
      • Calendrier 2022
    • Programmes et Appels >
      • Descriptions
      • Chaire Jean-Morlet
    • Archives
    • LabEx
    • Bibliothèque Mathématique Audiovisuelle
    • Bibliothèque
  • Visiteurs
    • Location salles Hors Programmation
    • Organisateurs
    • Participants
    • Lettres pour visas
    • Environnement de travail
    • Bibliothèque
    • Hebergement >
      • Accueil Familles
    • Restaurant
    • Tarifs >
      • Tarifs Événements Hybrides/Virtuels
    • Services informatiques
    • Venir au CIRM
    • Visiter la région
    • FAQ
  • NEWSROOM
UN PEU D'HISTOIRE
Picture















Le CIRM: un domaine privé jusqu'au XXe siècle


L’histoire de Luminy
L’histoire du domaine de Luminy remonte aux alentours de l’an 1005 (on retrouve une dot des terres situées entre Marseille et Toulon, lors du mariage de Fulco, Vicomte de Marseille et de Dame Odile en 1005).
Au XIe siècle, les bâtiments de Luminy - où se trouve une chapelle - sont propriété des moines de l’Abbaye de St Victor. A une date que nous n’avons pas retrouvée, le domaine de Luminy devient propriété d’un ordre cistercien, le Mont de Sion. En 1242, une abbesse agrandit les bâtiments et Luminy prend le nom d’Abbaye du Mont de Sion, destinée à recevoir des jeunes filles de la noblesse provençale.

La propriété d’Ollières
La propriété est acquise par la famille d’Ollières au milieu du XVIe siècle et, dès cette époque, est mise en valeur (terres à blé, avoine, vignes). "Il y avait à Luminy des plants de raisins muscats, excellents, et du raisin pour la fabrication du vin, fourni aux moines de l’abbaye de St Victor. On y trouvait de nombreux arbres fruitiers : oliviers qui servaient à faire de l’huile, amandiers, mûriers formant une longue allée derrière le "château", figuiers, cerisiers" nous rapporte une chronique. Une carte du Gouvernement général de Provence établie en 1754 mentionne le domaine de "Luminie".

Le domaine des Fabre

En 1819, Mme Baudoin, veuve d’Ollières vend le Domaine à Augustin Félix Fabre pour la somme de 107 000 Francs. Le domaine devient donc la propriété d’une famille d’armateurs marseillais : son destin sera lié à l’essor du négoce marseillais puis aux limites de l’expansion coloniale.
A cette époque il s’agit d’une propriété de 1200 hectares - 200 cultivables - en bordure de mer, où l’on cultive la vigne, la luzerne et les céréales. Des chèvres et des moutons y sont élevés, les pins des collines y sont exploités. L’histoire du domaine se confond, dès cette époque, avec celle des Fabre. A la mort d’Augustin Félix (1850) le domaine est divisé entre les héritiers ; à cette époque, un important réservoir est construit pour l’irrigation des cultures. Les abords font l’objet de soins particuliers : plantation de tilleuls, cèdres, marronniers... La maison du maître est agrandie pour recevoir les différents membres de la famille, mais, malgré sa dénomination de "château", elle conserve sa simplicité d’origine. Les lettres que l’épouse de l’armateur César Fabre écrit à ses enfants Cyprien et Augustin entre 1853 et 1864 permettent de retracer la vie quotidienne dans l’une des grandes bastides de la région marseillaise habitées à la belle saison.
C’est en général dès les premiers jours de juillet que la famille s’installe au "château" pour l’été - car se rendre à Luminy à cette époque relève de l’expédition et exclut toute escapade en dehors des longs séjours.... ’la famille’ ou plus exactement les femmes et les enfants, car les hommes, eux, sont retenus en ville par leurs affaires jusqu’à la fin août et au delà. Les hommes font le trajet à cheval, ce qui demande une heure environ. En attelage, le trajet dure une heure et demie. "Pour les enfants, les séjours représentent le paradis", rapporte Roland Caty. "Luminy s’identifie aux vacances. Par forte chaleur on se baigne dans le bassin, ce sont aussi les expéditions - par les sentiers jusqu’aux criques du bord de mer avec la Tante Léonie - d’où l’on rapporte sars et girelles ; on emporte le pique-nique, on part toute la journée avec l’âne. A l’automne, c’est la cueillette des champignons qui inquiète les domestiques".

Pour les messieurs, Luminy est un lieu de délassement. On s’y livre aux plaisirs de la chasse. Les fusils trainent partout... on tire les lapins, lièvres, grives, perdreaux, cailles qui s’y trouvent en abondance. Autre passion : le cheval. A 23 ans, Cyprien Fabre veut acheter un cheval de selle aux écuries du roi de Naples... le prix l’en dissuade. Le soir, les hommes se retrouvent au billard. Quelques sorties rompent la monotonie : on rend visite aux Borelli ou aux Pastré, on organise un souper aux îles. Le 15 août, fête de la St Napoléon, on grimpe sur la colline pour contempler les feux d’artifice tirés à Marseille.

Si les enfants sont au paradis, les adolescents trouvent parfois le temps long. Les jeunes filles s’en plaignent : à 19 ans, Félicie, soeur de César, envisage sans enthousiasme d’être, comme chaque été, "renfermée entre quatre collines".

Pour les maitresses de maison, organiser la vie de tant de personnes n’est pas simple, en dépit de nombreux domestiques. D’autres problèmes inévitables de cohabitation se posent pour les femmes, qui sont souvent bien contentes de regagner la ville à l’automne, ce qui met un terme à l"exil".

La vie culturelle est assez liée à l’activité professionnelle : les armateurs sont nombreux à s’inscrire à la Société de géographie de Marseille constituée en 1877. Les témoignages des navigateurs, des explorateurs de l’époque font l’objet de conférences. On reçoit des professeurs de chant à Luminy, des concerts y sont organisés. Les armateurs effectuent des séjours dans des villes d’eau, favorisant les voyages et l’apprentissage des langues étrangères pour leurs enfants. "Chaque intérieur bourgeois possède son piano sur lequel s’évertuent les jeunes filles de la maison".

S’il existe une réelle aisance matérielle, la simplicité l’emporte dans la vie quotidienne et les distractions. Le négoce marseillais se développant avec l’empire colonial, les familles d’armateurs se constituent d’importantes fortunes, certains partent à la conquête des institutions et la montée sur Paris est l’une des clés de la réussite et de l’influence. On s’engage en politique "des extrêmes (ultra royalistes) au juste milieu".

Le XXe siècle.

En 1918, la propriété est en état d’indivision - ce qui durera jusqu’en 1923. Paul Cyprien Fabre redevient alors seul propriétaire du domaine, où il réalise de nombreux travaux : rénovation du parc, ouverture d’une route donnant accès aux criques de Sugiton, replantations de pins, chênes, cèdres de l’Atlas etc.

En 1945, Luminy entre dans le domaine public. L’assistance Publique envisage d’y construire un hôpital - mais celui-ci sera finalement construit à St Antoine - l’Hôpital Nord). La Bastide sert de lieu d’accueil de colonies de vacances ; on y reçoit également les écoliers des classes de "plein air" dans les années 50.

En 1966, l’Etat (Rectorat) est propriétaire du Domaine Universitaire de Luminy où se construisent une Faculté des sciences et une cité Universitaire.






Le CIRM: un centre dédié aux sciences mathématiques

Bien avant les années 70, la SMF (Société Mathématique de France) et plusieurs mathématiciens eurent l'idée d'établir un site en France qui serait dédié à des rencontres mathématiques internationales et à la recherche en mathématique. De fait, un rapport du CNRS sorti en 1954 recommandait déjà un lieu de ce type, basé sur l'excellent Mathematisches Forschunginstitut Oberwolfach (MFO) en Allemagne. Luminy fut choisi en 1976 pour accueillir ce centre et c'est en 1979 que la SMF devint propriétaire du domaine incluant la  ’Bastide’ et deux autres bâtiments. De nombreux travaux suivirent pendant 20 ans afin de construire des bâtiments, salles de conférences et hébergement associé.

  • 1982 - les premières "rencontres" ont lieu au CIRM (environ 18/an)
  • 1991 - la 'Maison de la SMF’ et la bibliothèque sont inaugurées (25.000 livres à cette époque)
  • 1992 - extension du restaurant. 45 rencontres/an.
  • 1992 - le CIRM a comme tutelles le CNRS et la SMF.
  • 2006 - nouvel amphithéâtre (95 places)
  • 2006 - l'Annexe' est ajoutée aux bâtiments que le CIRM peut utiliser
  • 2008 - extension de la bibliothèque

Depuis 2010, un grand nombre de développements ont eu lieu :

  • 2011-2015 - rénovation et modernisation de toutes les chambres (86)
  • 2012 - la ’Chapelle’ est rénovée pour en faire une salle de séminaires
  • 2012- la 'Salle du Billard' est reconstruite et transformée en salle de séminaires
  • 2013 - la Maison de chercheurs Jean-Morlet est complètement reconstruite, aménagée et inaugurée (*)
  • 2013 - la régie audiovisuelle est construite derrière l'amphithéâtre
  • 2014 - nouvel aménagement paysagé du jardin principal


(*) Durant de nombreuses années, une ruine connue comme la  Maison du jardinier, où avait vécu le jardinier de la famille Fabre,  se tenait au centre du parc du CIRM. Depuis 2013, et en liaison avec le lancement de la Chaire Jean-Morlet, cette batisse a pu être reconstruite grâce à des dons particuliers et publics. Après démolition, la maison a été reconstruite à l'identique extérieurement mais rénovée dans un style résolument moderne et confortable à l'intérieur. Cette maison accueille aujourd'hui les professeurs invités bénéficiaires de semestres de Chaire Jean-Morlet, ainsi que leurs invités de longue durée. Elle peut aussi, quand elle est libre, accueillir des participants aux rencontres souhaitant venir au CIRM en famille.
Photo
En 2013, une régie audiovisuelle de tout premier plan a été construite à l'arrière de l'amphithéâtre.

Un grand travail a été entrepris sur la préservation du parc et de la végétation environnante. La flore au CIRM reste riche et contraste magnifiquement avec le Mont Puget juste au dessus du domaine. 

Les directeurs du Cirm


André ARAGNOL - Juin 1981 - Août 1986 
Gilles LACHAUD - Septembre 1986 - Août 1991
Jean-Paul BRASSELET - Septembre 1991 - Août 1995
Jean-Pierre LABESSE - Septembre 1995 - Août 2000
Robert COQUEREAUX - Septembre 2000 - Août 2005
Pascal CHOSSAT - Septembre 2005 - Août 2010
Patrick FOULON -  depuis septembre 2010  
​

Le CIRM: au coeur du Campus de Luminy

Depuis 2013, le Campus de Luminy se reconstruit aux portes des Calanques. Il y fait bon vivre et travailler et il compte 2 Facultés, 6 Grandes Ecoles et Instituts (plus de 8000 étudiants), 32 Laboratoires de recherche CNRS, INSERM, Université, INRA, IRD, CEA (plus de 1500 chercheurs, post docs étrangers, ingénieurs…). On y trouve aussi une pépinière d'entreprises de Haute Technologie, des hébergements estudiantins (CROUS, Résid Etudes…), des installations sportives (Tennis, stades), des chemins de randonnée, des endroits pour l’escalade... Le Campus de Luminy bénéficie du financement alloué via le "Plan Campus" afin de devenir un Campus aux standards internationaux.
Photos: copyright Grand Luminy Technopôle
Picture
Picture
CIRM - Luminy
Centre International de Rencontres Mathématiques

163 avenue de Luminy, Case 916
13288 Marseille cedex 9, FRANCE
 Tel: +33 (0)4 91 83 30 00
​

GPS N43°13'48.182'' E5°26'38.46''

TUTELLES 
Photo
Photo
Photo

 PARTENAIRES INSTITUTIONNELS
Photo